Il dépend. Vraiment, le seul branche de grammaire français que je suis bon avec c'est les verbes. Quand il vient à les tenses masculins ou feminines, je suis terrible. Mais je suis bon avec la conversation français. Quand les personnes autour de moi parlent en français, je peux penser facilement en français. Avec les situations comme maintenant, où tous est écrit et rien est parlé, c'est beaucoup plus difficile pour moi d'aller dans cette 'zone' mentale, donc oui, je pense en anglais et fais un peu de translation après.
Quant à moi, c'est exactement l'inverse. Ma connaissance de l'anglais, aussi intuitive qu'elle soit, est purement livresque, écrite, et il m'est beaucoup facile d'aborder un texte (même difficile) que de suivre une conversation (même si j'y arrive aussi, il ne faut pas exagérer!

).
C'est à un point même où lorsque je pense en anglais, j'en viens presque à d'abord visualiser les mots que je désire employer avant de leur associer une sonorité quelconque.
Au niveau oral, l'anglais avec lequel j'ai le plus de familiarité, ou disons, le plus de facilité à décrypter, est évidemment celui d'Angleterre, de préférence avec l'accent tonal
(posh english, isn't it?). Quoique, ayant vécu une année à New-York, l'accent yankee m'est également supportable (sauf lorsqu'il est prononcé à haute vitesse).
De fait, l'anglais idéal, pour moi, est l'hybride des deux, c'est à dire l'anglais canadien.
En revanche, l'accent du sud des états-unis (ou du midwest) me pose les pires difficultés de compréhension, même s'il possède un charme délicieusement folklorique.
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Ah, j'oubliais: j'ai également une certaine affection pour l'accent écossais, que je trouve facile à imiter (pour un français) vu que nombre d'intonations sont similaires. C'est aussi peut-être dû à une affection toute personnelle pour le peuple écossais, mais disons alors que c'est une autre histoire! :rolli: